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1. |
Soyez les bienvenus
03:57
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Bienvenus, messieurs, dames, dans ce bouge un peu étrange
Certains diront mal famé,
Ce lieu infâme où se mélangent
Les vivants et les damnés
C'est un endroit oublié des anges
Mais vous plongerez volontiers
Dans le stupre et dans la fange
De ce singulier cabaret
Ce taudis de misère est le théâtre régulier
D'histoires grinçantes, que j'aimerais vous conter
Des histoires à faire peur, des histoires à pleurer
Des contes, des chansons, et des danses effrénées
Pour éblouir vos yeux et réjouir vos oreilles
Ces quelques trublions n'auront pas leur pareil
Alors, approchez et laissez-vous embarquer
Bienvenus m'sieurs, dames, dans notre humble cabaret
Bienvenus, bienvenus
Bienvenus dans le cabaret des invendus
Bienvenus, bienvenus
Cabaret des infréquentables, inénarrables hurluberlus
Bienvenus, bienvenus
Dans le théâtre itinérant
Des souffleurs de notes ambulants
Et là où s’arrête le temps
Bienvenus, bienvenus
Bienvenus dans le cabaret des invendus
Une parenthèse à vos routines
Cour de récré pour les oisifs
Ils écarquillent vos pupilles
Mettent des étoiles dans vos iris
Ces diseurs de drôles d’aventures
Ces chansonniers à la sauvette
Cet orchestre a fière allure
Tout ce beau monde vous souhaite
Vous souhaite la bienvenue
Soyez les bienvenus
Soyez les bienvenus
Bienvenus dans les gradins de ce modeste chapiteau
Vous y verrez tout le gratin de ces drôles de zigotos
Une multitude de personnages plus fantasques que jamais
Hurluberlus désopilants, pittoresques et grimés
Ils vous invitent au spectacle, avec panache et audace
Ça dérange, ça démange, ça vous agace mais prenez place
Et laissez à l'entrée vos fardeaux, vos préjugés
Bienvenus m'sieur dames dans notre humble cabaret
Bienvenus, bienvenus
Bienvenus dans le cabaret des invendables
Bienvenus, bienvenus
Que vous n’verrez pas dans vos télés, dans vos radios, dans vos médias
Bienvenus, bienvenus,
Cabaret des infréquentables
Qui s’foutent des lignes, des codes, des cases
Et qui ne rentrent pas dans leurs cadres
Bienvenus, bienvenus
Bienvenus dans le cabaret des invendus
Tricoteurs d’accords
Et souffleurs de vers
Entrez, poussez la porte
De l’échappatoire éphémère
Quand se réveille la scène
Quand s’endort le quidam
Entrez, entrez
N’ayez crainte, m’sieurs dames
Soyez les bienvenus
Soyez les bienvenus
Soyez les bienvenus
Soyez les bienvenus, messieurs dames
Bienvenue
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2. |
Fonk me
03:52
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Yo, you gonna fonk me, babe
You gonna fonk me, bite me, heat me on music
You gonna kiss me, poke me, love me on the beat
But I feel pathetic, you are so magnetic so
Fonk me 'til I loose my mind
When you rock on the floor
I love you more and more
So teach me girl
Fonk me 'til I loose my mind
Give me some fonk and I move my ass
Music for love, music for life
Free to dance, free to mess, free to fonk
Fonk me as if I were the last
Hip hop, lindy hop, swing and be-bop,
Skibidibidi, skibidibidibop
I follow your feet, you're dancing so sweet
But I feel like a peace of shit caus' I'm out of the beat
One o'clock, two o'clock, Apes O'Clock rock
I will never stop 'till the tictac won't stop
No need to talk, even less coke
Just look at your walk to feel like a hawk
You're always on the top
When you're dancing on the block
Teach me girl
Fonk me 'til I loose my mind
Give me some fonkand I move my ass
Music for love, music for life
Free to dance, free to mess, free to fonk
Fonk me as if I were the last
If you wanna be my lover,
We can do it all night long
We can swing it together,
No matter the midnight's gong
If you wanna be my darling
I'm gonna sing you my old song
We gonna dance 'til the morning,
No matter the midnight's gongs
You gonna fonk me
'til I lose my mind
You gonna fonk me
'til I lose my mind
You gonna fonk me, bite me, heat me on music
You gonna kiss me, poke me, love me on the beat
But I feel pathetic, you are so magnetic so
Fonk me 'til I loose my mind
Eat me
Poke me, 'til I loose my mind
Poke me, beat me
Fonk me
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3. |
Boum Baff
03:33
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On veut du boum baff, du son qui décrasse
Du boum baff, qui te secoue la carcasse
On veut du boum baff, un refrain tenace
Qui tape dans ta tête, qui fait boum dans ta face
On veut du boum baff à chaque nouveau paragraphe
On veut du boum baff, pas besoin de préface
On veut du boum baff, pas de long discours
Entends-tu le tictac, le compte à rebours
Du boum baff, du son qui assoiffe
Du boum baff, des tequila paf
Du boum baff , du son qui saoûle
Entends-tu le tictac, le temps qui s'écoule ?
Tic Tac Tic Tac
Le son des insomniaques
Tic Tac Tic Tac
Qui te chopent par l'colbac
Tic Tac Tic Tac
Emporté par la foule
Entends-tu le boum baff, les macaques qui déboulent ?
Tic Tac Tic Tac
Le son des insomniaques
Tic Tac Tic Tac
Les voilà qui débarquent
Tic Tac Tic Tac
Ce refrain tenace
Qui tape dans ta tête, qui fait boum dans ta face
Si t'as pas les tripes d'un caraque
Prends tes clics et tes claques car ici commence la traque
On vient faire péter la baraque
Entends-tu le tic tac, le rythme qui détraque
On vient te sortir du cloaque, balancer tout en vrac
Cramer le tarmac, faire bouger ta barbaque
Chassez l'naturel il revient au galop
Mais laissez donc vos morbaques sauter dans les flaques d'eau
Boum baffe en guise d'épitaphe
Boum baffe un dernier paragraphe
Boum baffe à l'encre rouge sur ma tombe
Dévore la vie mais goûte chaque seconde
Tic Tac Tic Tac
Le son des insomniaques
Tic Tac Tic Tac
Qui te chopent par l'colbac
Tic Tac Tic Tac
Emporté par la foule
Entends-tu le boum baff, les macaques qui déboulent ?
Tic Tac Tic Tac
Le son des insomniaques
Tic Tac Tic Tac
Les voilà qui débarquent
Tic Tac Tic Tac
Ce refrain tenace
Qui tape dans ta tête, qui fait boum dans ta face
Boum Baff !
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4. |
Crever l'écran
02:59
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Il veut qu’on l’aime
Qu’on le like, qu’on le twitte
Il veut des pouces en l’air
Être taggué dans l’actu de ton fil
Elle veut qu’on l’aime
Qu’on l’encense, qu’on l’admire
Veut être égérie sur la toile
Devenir parole d’évangile
Mais il est seul,
Devant tout ce vide à combler
Comment devenir populaire
Quand on n’l’est pas dans la réalité
Écran mon bel écran,
Mais dis-moi qui est la plus belle ?
Quand le reflet est déformant,
Le miroir est un trompe-l’œil
Et ils exhibent
Le privé, le confidentiel
Ils rêvent de tous ces lèche-vitrines
Derrière l’écran se rincer l’œil
Il devient autobiographe
Elle devient exhibitionniste
Le reine d’un réseau social
Le roi sur un échiquier vide
Ils se pavanent,
Se gargarisent,
De long en large,
Etalent leurs avis
Ils te partagent c’qu’ils pensent
C’qu’ils votent, c’qu’ils baisent
C’qu’ils bouffent, c’qu’ils achètent
Il veut qu’on l’aime
Qu’on le like, qu’on le twitte
Il veut des pouces en l’air
Être taggué dans l’actu de ton fil
Elle veut qu’on l’aime
Qu’on l’encense, qu’on l’admire
Veut être égérie sur la toile
Devenir parole d’évangile
Elle veut qu’on l’aime
Qu’on la like, qu’on la twitte
Elle veut des pouces en l’air
Être tagguée dans l’actu de ton fil
Il veut qu’on l’aime
Qu’on l’encense, qu’on l’admire
Veut être égérie sur la toile
Devenir parole d’évangile
Ils pétitionnent, et signent en ligne
Le froc aux chevilles, ils monétisent
Ils te matraquent de pubs
De like, de #ueule et déconnecte
La nuque en berne
Les yeux rivés sur sa machine
Il fait défiler les instants
Les vies aux saveurs insipides
Et elle s’expose
Elle fait jalouser ses convives
Sa vie sera plus belle que la tienne
Elle met des filtres pour l’embellir
Un avatar pour s’inventer
Se planquer, cacher la misère
Pour se flatter, se rassurer
Ne pas se sentir seul sur terre
Le cliquetis des claviers
A remplacé l’bruit des pavés
Comment descendre se révolter
Quand s’opposer se résume à… cliquer
Il veut qu’on l’aime
Qu’on le like, qu’on le twitte
Il veut des pouces en l’air
Être taggué dans l’actu de ton fil
Elle veut qu’on l’aime
Qu’on l’encense, qu’on l’admire
Veut être égérie sur la toile
Devenir parole d’évangile
Elle veut qu’on l’aime
Qu’on la like, qu’on la twitte
Elle veut des pouces en l’air
Être tagguée dans l’actu de ton fil
Il veut qu’on l’aime
Qu’on l’encense, qu’on l’admire
Veut être égérie sur la toile
Devenir parole d’évangile
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5. |
Le spectacle continue
04:48
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Viens admirer les magnifiques spécimens
Qui peuplent notre monde, ce sont de drôles d’énergumènes
Ils content des histoires, jouent la comédie
Jonglent avec les mots, les notes, les interdits
Entre et prends place au milieu de la foule
Qui s'entasse, impatiente de pouvoir en découdre
Mais qui du guignol ou bien alors du condé
Les braves petites gens choisiront ils d’acclamer ?
Sens-tu venir en toi les prémices du changement ?
Les poils qui se hérissent quand la pénombre doucement
Tombe sur la salle, que le silence se fait
Et que soudain trois coups, sonnent sur le plancher
Quand frappe sur la scène le bâton du brigadier
Le rideau se lève et le monde disparaît
Il ne reste rien d'autre que ce rond de lumière
Où naissent les rêves et vivent les chimères
Alors le spectacle commence, on en prend plein les yeux
Des couleurs, des histoires, de la musique et des jeux
On rit autant qu'on pleure, on danse jusqu'à l'oubli
Jusqu'à en croire que la vie n'est qu'une vaste comédie
Mais l'art, mon bon ami, n'est jamais anodin
Car il peut s'y glisser quelque effet certain
En vers et en musique, la lutte n'est jamais loin
Envers et contre tous, on lèvera haut les poings
Qu'importe que l'on nous hue, ou bien qu'on nous salut
On ne quittera jamais la scène, car de ses planches vient le salut
Qu'importe que l'on nous hue, ou bien qu'on nous salut
Quand dehors gronde la haine, ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
Et avant même que tu ne l'aies remarqué
Des désirs primaires commencent à s'emparer
De ton corps, et ton crâne commence à se vider
Impossible de résister à ce rythme endiablé
Pénétré par le beat précis et puissant
Tes penchants de primate t'entraînent doucement
Sur les pentes indécentes, des plaisirs originels
Et tes pulsions primitives se font plus charnelles
Alors laisses-toi embarquer par l’instinct animal
Qui sommeille en toi depuis bien trop longtemps
Quand ces envies de transes et d'orgies musicales
Te submergent, alors le temps se suspend
Qu'importe que l'on nous hue, ou bien qu'on nous salut
On ne quittera jamais la scène, car de ses planches vient le salut
Qu'importe que l'on nous hue, ou bien qu'on nous salut
Quand dehors gronde la haine, ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
Mais quand tombe le rideau sur les joyeux saltimbanques
Le public se lève, et machinalement
S'en retourne à sa vie avec une gueule d'enterrement
Laissant ici l'auguste, préférant le clown blanc
Au sortir du chapiteau le réveil est brutal
Comme une gueule de bois après une injection létale
Reste des courbatures, des manies bestiales
Et comme une envie de faire sortir l'animal
Et qu'importe les quolibets et toutes les mauvaises âmes
Car sous les feux de la rampe, c'est le monde que nous inventons
Et jusqu'au dernier souffle, jusqu'à la dernière flamme
Nous brûlerons les planches ou les planches nous brûleront
Qu'importe que l'on nous hue, ou bien qu'on nous salut
On ne quittera jamais la scène, car de ses planches vient le salut
Qu'importe que l'on nous hue, ou bien qu'on nous salut
Quand dehors gronde la haine, ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
Ici le spectacle continue
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6. |
Shame on my people
05:35
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Quand le pays des lumières s'éclaire à la flamme tricolore
Quand la haine se répand comme un gaz inodore
Quand on ouvre de plein gré la boîte de Pandore
Et qu'au matin la honte et la colère nous dévorent
Shame on my people
La folie des peuples
Shame on my people
Quand pèse sur nos vies l'ombre de la bête
Qu'on l'accueille à genoux, qu'on lui fait des courbettes
Quand on oublie et renie les combats de nos ancêtres
Et qu'en dépit des morts l'histoire se répète
Quand on laisse l'obscénité du monde, au grand jour apparaître
Shame on my people
Quand des mômes dans la rue se nourrissent de miettes
Shame on my people
Mais qu'on ressert à satiété ces putains de pique-assiette
Shame on my people
Faudra pas qu'ils s'étonnent si un jour ça pète
Shame on my people
La folie des peuples
Shame on my people
Quand dans les yeux des anciens quelques larmes se dessinent
Comme les relents d’un temps où l'on tondait sa voisine
Quand notre marmaille s'abreuve d'images assassines
Assassinées, nos cultures, nos différences, nos racines
Qu'on sacrifie nos libertés sur l'autel de la peur
Enterrés sous les pavés, nos idéaux, nos valeurs
Qu'on envoie au bucher les Hugo, les Voltaire
Et qu'ici-bas on leur préfère le règne de la terreur
Shame on my people
La folie des peuples
Shame on my people
Shame on my people
Quand pèse sur nos vies l'ombre de la bête
Qu'on l'accueille à genoux, qu'on lui fait des courbettes
Quand on oublie et renie les combats de nos ancêtres
Et qu'en dépit des morts l'histoire se répète
Qu'on sacrifie nos libertés sur l'autel de la peur
Enterrés sous les pavés, nos idéaux, nos valeurs
Qu'on envoie au bucher les Hugo, les Voltaire
Et qu'ici-bas on leur préfère le règne de la terreur
Shame on my people
La folie des peuples
Shame on my people
Shame on my people
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7. |
Howling at the moon
03:50
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Je voulais noyer ma peine, brûler mes idées noires
Tuer l'ennui, et puis surtout pas finir seul encore un soir
J’voulais trouver là, quelque sordide auditoire
Pour crier ma rage, et hurler mon désespoir
Des compères de boissons sans conversation
Juste pour partager du pinard à foison
Des compères, enfin, surtout des cons
Une compagnie pathétique de vieux pochtrons
Et de canons en godets, je me rendis vite compte
Que mon estime de l'humanité en prendrait pour son compte
Alors je laissais là, mes camarades d'infortune
Je tirais ma révérence en leur montrant ma lune
Je sortais écœuré de ce vilain bouge
Ayant trop abusé de fumées et de mauvais rouge
La mine déconfite et le sol qui bouge
J'allais sous la lune en emportant mon blues
I feel like a baboon, trying to forget my misfortune
I feel like a baboon, howling at the moon
I feel like a baboon, waiting for nothing 'cause nothing coming soon
Feel like a baboon, howling at the moon
Je descendais la rue, le dos courbé, les bras ballants
Avec dans les hanches, un drôle de dandinement
Un boogie liquoreux tapait contre mes tempes
Et rythmait les pas de ma démarche titubante
La musique m'emportait, j'envoyais tout valser
Finis les soucis, tout... tout s'était envolé alors
J'entrais dans la transe d'une danse animale
Un swing endiablé, incisif et bestial
On m'a retrouvé nu, sous le ciel étoilé
Un dément qu'ils disaient, une bête enragée
Hurlant à la lune et chantant à tue-tête
« Adieu fortune, et que vive la fête ! »
Voilà monsieur, tout ce que je peux vous conter
Car, c'est ici que s'arrête l'histoire que je connais
Moi, je n'ai aucun souvenir, juste une bonne migraine
Et au fond de mon crâne cette étrange rengaine
I feel like a baboon, trying to forget my misfortune
I feel like a baboon, howling at the moon
I feel like a baboon, waiting for nothing 'cause nothing coming soon
Feel like a baboon, howling at the moon
I feel like a baboon, waiting for nothing 'cause nothing coming soon
Feel like a baboon, howling at the moon
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8. |
Apes Original Company
02:59
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Écoute ce son, ce flot sans arnaques
C’est la French Touch sans backing track
Back to the block, here comes Apes O'Clock
The monkey crew, the real breakthrough
They're here to rules, don't take dem for fools
Bringin' dat beat, mother fuckin' old school
You're surrounded, here dat stomp
Put your hands up, in the air and jump
Put your hands up, in the air and jump
Put your hands up, in the air and jump
What's our name?
AOC
What’s our fucking name?
AOC
AOC, Apes Original Company
AOC, Apes Original Company
Moi j'ai les ‘r’ qui accrochent et qui scratchent sur mes rimes
Dans la langue de gavroche sans répit sur l'riddim
De dance floor, en baloche, j'les balance sur le ring
Comme autant de taloches dans vos têtes de caboche, bing
Le verbe qui sonne et le sens qui résonne
Qui martèle vos égos, vos oreilles, vos neurones
Au mégaphone mes consonnes chiffonnent les aphones
Sans un fuck, nigga, bitch, come on
Keep ya shit snoopy doggy
You're just looking like a pretty puppy
No matter what's your fuckin' name
Ape's o'clock rule the game
Stay in the 90’s, you're outdated
You're sounding great but saying shit
Pack up your lyrics, you quit!
What's our name?
AOC
What’s our fucking name?
AOC
AOC, Apes Original Company
AOC, Apes Original Company
Straight from the forest, from East to West,
No coasts are blessed, you will never rest
We're coming down to kick your ass
AOC is in the place, listen
AOC, Apes Original Company
AOC, Apes Original Company
AOC, Apes Original Company
AOC, Apes Original Company
AOC, Apes Original Company
AOC, Apes Original Company
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9. |
Play a game
02:43
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Ladies and gentlemen
May I have your attention please ?
We gonna play the game of the year
So put your hands in the air and get ready to jump !
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
Haut les cœurs les amis, ôtez vos tristes mines
L'heure enfin est venue de relever l'échine
Venez sur la piste, retirez vos ballerines
Quand la musique taquine, personne ne badine
Essuyez vos narines, finissez vos chopines
La partie qui commence s'annonce divine
C'est un jeu très simple qui brûle les toxines
Ça fait remuer les frangines, à s'faire péter l'lifting
Okay, let's do it once again
So shake your head, move your butt
And get ready to jump !
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
C'est pas une bourrée auvergnate
Un menuet pour technocrates
Dans cette danse de primate tout le monde se donne la patte
C'est du fun en tabarnak
Ecoute ma tactique, c'est une ruse fantastique,
Une méthode infaillible, une pratique thérapeutique
Contre les types acariâtres et les caïds neurasthéniques
A tous les coups je marque, à tous les coups t'abdiques
Lève les bras en l'air, inutile de résister
C'est pas une danse acrobatique difficile à décrypter
Sur ce son qui libère les esprits étriqués
Balance ta croupe légère tout à coup décrispée
Ahahah, are you tired buddy ?
Because it's not over at all !
So open your ears, shut up your brain
Let's go nuts and get ready to jump !
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump, jump, jump
If you wanna play a game
Put your hands up in the air
And jump !
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10. |
Rouge
03:10
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Le rouge vif qui inonde nos souvenirs
Le rouge des affiches, le rouge des martyrs
Le rouge Manouchian, sur les murs de Paris
Le rouge du pouvoir, sombre et perverti
Le rouge de la révolte, du sang au caniveau
De la colère qui gronde, le rouge des drapeaux
Le rouge des étoiles qui illuminent nos nuits
À braver insouciant le rouge de l’interdit
Le rouge magistral et inquisiteur
Des robes de cours, le rouge de l’honneur
Le rouge des juges qui tuent sous serment
Justice criminelle, le rouge du sang
Le rouge cardinal, du démon, des enfers
De tous les extrêmes le rouge des contraires
Le rouge brûlant de feu et de sang
Divin, diabolique, rouge incandescent
Hey
Hey
Hey
Hey
Le rouge primaire que l’on aime marier
Au jaune et au vert le rouge métissé
Le rouge de l’espoir, le rouge de l’aube
Mille nuances sur l’horizon émeraude
Le rouge du plaisir, intense rubis
Sur tes joues sensuelles le rouge de la vie
Le rouge des lanternes, luxurieux, impudique
Entre honte et désir le rouge érotique
Le rouge de cœur impair et manque
Coupe à carreau, le rouge à la banque
Tous les atouts sur le tapis
Relance la mise, rouge à tout prix
Le rouge déroulé sous les pieds des nantis
Piétiné sans pitié, le rouge du tapis
Rouge éclatant, vaniteux écrin
La gloire des princes, rouge souverain
Hey
Hey
Hey
Hey
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11. |
Requiem & messes basses
03:51
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Une parodie de pénitents penchés sur ta carcasse
Psalmodient entre leurs dents des prières de rapaces
Le ballet indécent des sourires et grimaces
En murmures incessants, requiem et messes basses
Requiem et messes basses
Ils défilent et dansent
Dans leurs habits de deuil
Se remplissent la panse
Avachis dans tes fauteuils
Ils boivent tes bouteilles
Fument tes cigares
Et puis sur ton cercueil
Jouent les pleurnichards
Ça chuchote dans les rangs
À qui aura la meilleure place
Son nom au testament
Requiem et messes basses
Requiem et messes basses
Triste mascarade
Un carnaval d'hypocrites
Ils se gaussent et paradent
Vantent tes mérites
Mais quand la fête est finie
Brandissent les torches
Et dans la parade le feu jailli
Éclairant ces fantoches
Faisant toute la lumière
Sur cette immonde pantomime
Bas les masques mes seigneurs
Vous êtes bien de la vermine
Vos sournois artifices
Ne cachent que votre face
Mais en rien votre malice
Requiem et messes basses
Requiem et messes basses
La république est bien morte
Et dans ses cendres sous ses décombres
Grouillent les cloportes
Qui enfin sortent de l'ombre
Assoiffés de pouvoir
Ils montent à la tribune
Brandissant l'étendard
De la peur et de la fortune
Et puis d’un pied alerte
Ils foulent ta mémoire
Dans une danse de girouette
Face à ce sordide auditoire
Bercé par leur manège
Un carrousel de mensonges
J’ai la nausée, le malaise
À voir leur nez qui s’allonge
J’ai la tête qui tourne
Et puis là c’est l’pompon
De voir tous ces bougres
Les suivre comme des moutons
Requiem et messes basses
Requiem et messes basses
Et puis toi entre tes planches
Tu peux bien te retourner
Il a fallu que tu calanches
Démocratie, ma liberté
Que tu restes sur le carreau
L’encéphalo à zéro
Maintenant que t’as fait le grand saut
Qu’est-ce que tu laisses à tes marmots ?
Écrasés sous le fardeau d’un monde nécrosé,
Métro, boulot, dodo, névrose et
Pour couronner le tout il a fallu que tu laisses
Sur ton trône les vendus essuyer leurs sales fesses
Que tu nous abandonnes au milieu des vautours
À la belle éloquence et aux promesses de velours
Il fallut que tu nous laisses, l'oraison de rapace
Et cet horizon funeste, requiem et messes basses
Requiem et messes basses
Et messes basses
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12. |
La plume ou le plomb
03:53
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Si la vie est un combat, laissez-moi le choix des armes,
Dans cette lutte acharnée, ce perpétuel vacarme
Plutôt que des balles, je choisirais les mots
Plutôt que le sabre, quelques notes de piano
Ils touchent plus profond que ne le font vos pruneaux
Plus aiguisés encore que la lame de Cyrano
Mais si mes mots écorchent, ce n'est bien que les égos
En aucun cas le sang ne coulera de mon stylo
A vos canons meurtriers, je préfère ceux de la beauté
Et mettre le feu aux poudres avec seulement des pamphlets
Je préférerais toujours une belle une tirade
A l'ignoble et infâme son d'une fusillade
La plume ou le plomb
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
Le fil de la lame ou l'archet des violons
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
Le fil de la lame ou l'archet des violons
Votre commerce est lucratif, le mien l'est beaucoup moins
Mais je continuerais, et ce jusqu'à la fin
A gratter du papier quitte à vivre de rien
Car ma lutte est ici à vous barrer le chemin
Même si je sais que le duel est inégal
Encre et papier contre feu et métal
Sur le champ, je vous mets en garde
Je ne prendrais pas de gants pour lacérer vos cocardes
Alors en garde misérable, venez croiser le vers
Mes envolées seront belles même du plomb dans l’aile
Sans coup férir, je ris sous cape
Et dépérissent vos tristes airs
J’esquive, je feinte,
En tierces, quartes et quintes
Je pare, contre-attaque
Mes estocs font mouche et mes mots matraquent
Vos ripostes aigries auront peut-être raison de moi
De mes airs, mes tirades, mes sonnets, mes arias
Mais d'autres après moi prendront le relai
Et viendront avec panache émousser vos fleurets
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
Le fil de la lame ou l'archet des violons
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
Le fil de la lame ou l'archet des violons
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
Le fil de la lame ou l'archet des violons
Et si ces vers vous offensent ou vous causent du tort
C'est peut-être que vous n'êtes qu'un triste marchand de mort
Qui ne vaut guère mieux que ses funestes clients
Meurtriers, assassins, dictateurs et présidents
Profitant d'une justice à deux poids deux mesures
Dont la balance penche du côté des crevures
Sachez bien messieurs, que contre vos troufions
Un seul gramme de ma plume vaut bien dix kilos de vos plombs
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
Le fil de la lame ou l'archet des violons
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
Le fil de la lame ou l'archet des violons
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
La plume ou le plomb, la plume ou le plomb
Le fil de la lame ou l'archet des violons
Alors c'est léger, que je me lève à présent
Pour vous tourner le dos, et chemin faisant
Si je baisse mon froc, ne me croyez pas vaincu
C'est juste pour pouvoir mieux vous montrer mon cul
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Apes O'Clock Rennes, France
Il est l'heure mon ami, entends-tu ce réveil ?
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